Que sommes-nous de plus, 
en définitive, 
que ce que nous pouvons proposer aux autres 
en terme d'engagement à long terme... 
Que sommes-nous de plus 
que ce qui révèle notre compréhension de la réalité 
et notre capacité à maîtriser "l'art d'aimer"

Que sommes-nous 
en dehors de nos faux-semblants 
...qui ne trompent que nous-mêmes
...que sommes-nous 
de plus ...




...que cette lettre à Elise ?!




Que sommes-nous de plus...
que nos incohérences, ces fuites à l'heure de l'engagement,...
à l'heure de la rencontre avec l'essentiel de soi-même...
Que reste-t-il  de respectable en nous
à l'heure de la mesure et du jugement de notre conscience... 


et du jugement de cet "autre" que l'on a peut-être malmené ?



...
Que sommes-nous au final...
si nous ne sommes pas capables d'aimer "autre que soi"...
...voie  accessible en oubliant ses petits conforts personnels 
créateurs d'illusions et de frustrations...



Que nous reste-t-il d'essentiel
si tout cela n'est pas abordé en toute honnêteté avec soi-même

Que reste-t-il...?



Vole...
Vole...
ose voler par toi-même, une fois dans ta vie...
libéré de toutes ces constructions mentales 
sensées protéger... 
de rien ! 
Vole au rendez-vous de tes peurs 
qu'il te faudra maîtriser...
pas d'échappatoire !
ce défi fait partie de la vie ...
pour espérer un jour accéder au bonheur 
qu'un autre peut partager avec toi !


...




Souvenons-nous...
 la chance est partout 
il  nous appartient d'en prendre un peu pour nous-même
et enfin se reposer...




Photos et textes : Pascal Bertrand












10 commentaires:

Julie Tomiris a dit…

S'interroger, se poser des questions sans savoir si ce sont les bonnes, douter de ses certitudes et de ses appréciations sur autrui et sur soi-même, n'est ce pas déjà faire preuve de respect envers l'autre et envers soi ??? Si chacun prenait le temps de réfléchir comme tes mots nous le démontrent dans un travail sur soi afin de mieux comprendre les autres, alors peut-être que la communication serait plus facile et surtout moins conflictuelle, que ce soit en Amitié ou en Amour !!!
Merci pour ton beau texte, Pascal, et des illustrations qui accentuent l'envol de ta sage réflexion.
Julie

Maya a dit…

un texte fort!

Philippe a dit…

Beau texte qui nous rappelle des choses importantes dans le cadre des relations, merci! Philippe

Isabelle a dit…

La peur de se confronter aux choix les plus cruciaux, l'appréhension envers l'inconnu, la crainte d'être mal compris(e), les angoisses existentielles, redouter de se tromper et puis la prise en considération de ce et ceux qui ne sont pas nous mais dont nous nous sentons responsables. Tout ceci permet d'expliquer nos réticences et nos résistances à "oser" franchir certains pas, à entreprendre certaines aventures de vie qui pourtant nous appellent et semblent nous faire signe, à tenter une expérience à laquelle une partie de nous aspire avec conviction. Le conflit entre le désir et la volonté également permet peut-être, Pascal, de justifier ce que tu présentes comme une frilosité regrettable, du moins d'en rendre compte...
Je te remercie de nous avoir tendu cette perche (avec micro silencieux récepteur de mots écrits) pour un arrêt sur un questionnement personnel de grande importance.

Pascal (jos_ti) a dit…

Précieuses vos remarques !
Grand merci à tous pour avoir tendu des prolongements à ce texte...et à nos réflexions

Michèle a dit…

Très beau effectivement mais pour moi , ces mots frisent l'utopie ; j'en suis désolée de l'avouer aussi froidement !
Mais à la question : "que reste-t-il ?" je répondrai juste par un mot "RIEN" .
Tout ceci par une très fâcheuse expérience qui laisse en moi cette amertume et du fiel qui depuis coule dans mes veines et ne s'évacue pas .

Pascal (jos_ti) a dit…

@ Michèle : je rappelle gentiment qu'ici, personne n'est concerné par tes propos empreints d'amertume tenace contre un autre que tu connaîtrai par ailleurs.

Je serai tenter d'ajouter qu'ils n'ont rien à faire ici car mon blog n'est pas une messagerie pour un voyageur concerné par tes propos et dont tu souhaiterai qu'il lise ici tes mots (tes maux).

Tu dis : "ces mots frisent l'utopie"...
en quoi ?
Par leur questionnement ?

"que reste-t-il ?" invite à se demander le texte...
"rien"...réponds-tu...
Mais cette réponse-là concerne une histoire de ta réalité personnelle.

Joker bienveillant : j'ajouterai ceci, en rappelant un précepte spirituel étroitement associé à une loi naturelle :
nous sommes lié à ceux que nous considérons (ou "entretenons") comme des ennemis (quel vilain mot imprégné d'énergies négatives !). Au-delà de ces périodes d'amertume légitime après nous être sentis trahis dans une relation, le chemin doit se poursuivre en puisant dans nos ressources acquises par les années....

Le pardon est un doux mot, puissant...connais-tu ce mot et peux-tu le mettre en oeuvre dans ton histoire ?
Le "rien" de ta réponse tendrait à prouver que non (en rapport étroit avec ce souvenir que tu évoques). Je t'invite à te mettre en chemin sans tarder (et ne t'arrête pas à mi-chemin)
...la porte qui y mène se trouve normalement dans les ressources que t'offre ta recherche spirituelle...

Michèle a dit…

Merci , un bon rappel à l'ordre .
Bon samedi et en route vers le territoire de clémence ..

Pascal (jos_ti) a dit…

Mes mots sont une "conséquence" et non une "cause".
Belle poursuite vers l'apprentissage du territoire de clémence...

alexandra a dit…

J'aime l'état d'esprit de vos pages et comme le dit plus haut Mme Tomiri, le choix des illustrations accompagne bien vos textes et sujets traités.
Bien cordialement et longue vie à votre blog

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