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L'instant présent...






La symbolique des lettres (de Z à A)

Une excellente synthèse suite à un lien communiqué par Cristina. Je vous invite à découvrir et méditer sur la beauté symbolique des lettres, porteuses de sens...Un beau voyage sur le merveilleux qui nous entoure...à portée de main

(je vous renvoie également vers le site d'origine de cet article :
http://www.matiere-esprit-science.com)







Z
Le Z est une lettre finale étrange. Elle symbolise un va et vient, le croisement des temps. C'est la lettre de l'alliance entre le début et la fin. Le Z est alors associé au A, bouclant la ronde des lettres et réinséminant le début. Regardez , phonétiquement Z se dit ZED ; dont la valeur numérique est égale à 35 ; ce nombre signe également l'adjectif numéral UN qui symbolise l'unité, le départ, et 1 correspond à la lettre A. "A-ZED" signe l'unité du temps puisqu'il est égal à 135.(cf. A = 1 et ZED = 35)
Ce phénomène de la fin, qui est la véritable cause du commencement, est difficilement concevable pour nos esprits. Et pourtant, certains physiciens le perçoivent déjà. Le Z signale l'aspect matriciel et fécondateur du Temps, se croisant dans une conjugaison humaine. D'ailleurs, vous pouvez remarquer que le Z sert à conjuguer le verbe dans la deuxième personne du pluriel : Vous ! Il se place comme par hasard à la fin du verbe, provocant l'action en désignant son sujet et son action, comme dans le "AlleZ et guérisseZ !"
Le Z est la dernière lettre mais les parcourt toute pour leur donner vie. Il signale que rien n'est jamais terminé, la mort est vaincue !
Enfin le Z symbolise notre époque actuelle, cette apocalypse révélatrice du verseau où l'unité d'en haut vient féconder l'unité d'en bas


Y
Le Y est un I bicéphale. Fondamentalement, il symbolise le choix car depuis l'origine, l'homme se trouve toujours confronté dans son parcours à deux alternatives : Le Bien et le Mal.

Cette notion de choix a été dynamisé par la fameuse coupure des deux âmes-sours, d'où la séparation du I en deux branches pour former un Y.
Vous remarquerez que le Y a la forme d'un arbre, car par le symbole du choix qu'il véhicule, il traduit la croissance humaine dont les branches s'élèvent vers les cieux. (Voir le symbolisme de l'Arbre).
D'ailleurs que trouve-t-on dans l'arbre de l'origine ? Eh bien le Serpent ! Ainsi par sa forme, le Y rappelle étrangement la langue bifide du Serpent, qui peut à la fois tuer et guérir. Alors pourquoi ce tentateur de la Genèse incita Adam et Eve à désobéir, en leur donnant ainsi cette capacité fondamentale à faire des choix, symbolisé par la double voie du Y.


X
Le X est le grand symbole du croisement. Si dans la lettre A, Adam et Eve sont arimés par la tête et le sexe, dans la lettre X ils se croisent enfin spirituellement et physiquement en leur centre. C'est le symbole du couple réalisé et de la fécondité. Dans le mot (SE-X-ES) on voit bien les deux pronoms SE (correspondant à l'homme et à la femme) se croiser par le X central. Cette sexualité n'est pas seulement physique mais spirituelle. La lettre X est donc avant tout une lettre d'accomplissement dédiée au couple, scellant une union majestueuse dans un projet de développement infini.
Ainsi le X montrent deux droites qui se croisent enfin de façon harmonieuse, dessinant quatre V... celui du Verbe.
- Pris dans un sens centripète, le point de convergence des 4 "V" du Verbe symbolise géométriquement le point lumineux, la lumière (X)
- C'est alors que le Verbe, à partir des 4 "V", peut par un effet centrifuge, balayer de sa lumière les 4 points cardinaux.
Le X est également l'inconnu mathématique, car il est à un autre niveau le symbole du Fils de l'Homme qui s'est croisé dans son parcours humain à toutes les souffrances terrestres. Phonétiquement "X" se prononce IKS dont le total est égal à 39 = DIEU. Cela siginifie clairement que pour devenir à l'image de Dieu, l'homme doit se croiser en lui (cf. le fameux homme de Léonard de Vinci) et avec les autres. Pensez au CROIX-ssez et au Multipliez (X) de Jésus
Si le X est riche de significations, il désigne aussi le Temps, les mystères (ex: "X Files" - dévoilés justement par un couple), etc...


W
Le W symbolise le double V accolé l'un à l'autre. C'est donc deux caractéristiques du Verbe qui sont incluses dans cette lettre. Ces deux caractéristiques, je cite, explicite l'humain possédé du Verbe-Langue et imprégné du Verbe-Dieu. A l'homme d'unifier ces deux lettres pour retrouver Le Verbe.
Si le V est le symbole d'incarnation du verbe christique, le W correspond à l'incarnation du verbe humain. La première éveille et féconde l'autre. En recoupement, voyez que le W est une suite de courbes ascendantes et descendantes, comme l'électroencéphalogramme d'un esprit humain.
Vous remarquerez que le W est un M renversé ! Cela signifie qu'en devenant humain, l'Amour de l'Ange est rejeté, annulé, afin que celui-ci le redécouvre.


V
Contrairement au A, le V est un angle ouvert vers le haut. Les deux barres du V s'éloignent l'une de l'autre pour agrandir l'espace intérieur de façon géométrique. Ainsi, le V est un contenant, symbole du Verbe, le contenant de nos pensées. Saviez-vous que le V est attribué exclusivement au phénomène Christique ? Le Verbe humain étant symbolisé par le W. Pourquoi ?
Parce que le V est une lettre à part entière, alors que le W est formé de deux V. Elle est le Verbe complet, unifié, pur. C'est la 22ème lettre, révélant un Tout, à l'image des 22 dimensions de notre espace d'évolution angélo-humain. Le V est le point central qui rayonne, la lumière d'un phare qui éclaire dans toutes les directions, car le V pivote facilement sur son axe, notamment pour former le X. C'est d'ailleurs le V qui a été choisi pour désigné la Victoire dans la main des combattants, formule d'espoir dérisoire au regard des objectifs humains de conquête terrestres.
Le V en tant que contenant verra bientôt son contenu déversé dans l'ère portant son initiale : le Verseau, dont l'analyse montre clairement le versement des eaux, c'est à dire du Verbe divin. Normal car le V est le symbole du Verbe de Dieu.


U
Le U et le V sont liés dans leur origine latine. Pourtant, ils sont différents dans leurs symbolisme. Le U est le symbole de l'Unité. Formé de droites et de courbe, contrairement au V, il signale son caractère androgyne. C'est un contenant, une sorte d'éprouvette où s'unifie, où se fait le mélange alchimique, la transmutation du plomb en or. Vous pouvez remarquer que l'on retrouve dans le U les deux entités mâles et femelles, symbolisées par les traits verticaux ascendants, dont les racines, le demi-cercle inférieur, se nourrissent de l'un et l'autre. L'origine est alternative et réciproque. C'est pourquoi l'article défini Un, Une, commencent par le U.


T
Le T est composé de deux barres : une verticale, supportant l'autre horizontale. Le schéma global forme une balance, symbolisant l'équilibre. Le T exprime, je cite : la Tenue par le Verbe, la Potence du Pouvoir faire, l'équilibre... Cette lettre est associée fondamentalement au pouvoir Divin. Pour entrer dans le détail, la barre horizontale représente le divin qui descend, contrôlé, par la barre verticale sur le sol, c'est à dire la matière. On retrouve tragiquement cette signification dans la potence de Jésus, qui était un T et non une croix.
Le T a une autre signification liée à la première : il représente un pouvoir divin matriciel : le Temps. Un aspect des capacités, des pouvoir des Dieux évolués, est de savoir manipuler les Temps, d'où leur omnipoTEMPSce. En recoupement de cette affirmation, voyez le mot Temple (dérivé de Tempus, le Temps). Nous vivons dans le Temple de Dieu, c'est à dire un Temps créé par lui, qui Tient en équilibre par son Verbe (voir première signification du T) nos modestes vies humaines.


S
Le S est la lettre du parcours Sinueux du Serpent. Elle signale par sa géométrie les déformations nécessaires pour arriver au but.
Cela est valable tout particulièrement pour le Sator qui en a adopté l'initiale. Quel parcours ambiguë le Semeur n'a t-il pas effectué pour arriver à ses fins ! (Arepo : subrepticement comme le reptile !)
Le S est le Symbole de l'imprégnation totale de la pensée. Cette imprégnation doit être volumineuse et atteindre tous les espaces pour accumuler suffisamment d'éléments. Le S est donc un va et vient de bas en haut et de droite à gauche. Le S est la qualité de l'eSprit (racine Spir- S ouffler !) à se mouvoir dans les méandres de la mémoire.


R
Le R est un P avec un barre oblique dirigée vers le bas ou qui remonte à lui. Le P devient stable par ce deuxième pilier. Vous avez deviné ? Le père est devenu Papa !
Le R signale le Retour, le "Re" étymologique est l'idée de retour en arrière, dans l'espace ou dans le temps. Le P est devenu Réel pour ses enfants qui ont su le reconnaître et le féconder en retour pour sa véritable paternité (par la barre oblique). En effet, le père fécondant n'acquière son statut de Papa que lorsque l'enfant le reconnaît. Identiquement pour Dieu, il n'acquière son statut de Père-Mère que lorsque ses enfants humains auront fait un Retour aux sources pour le découvrir et l'aimer.
Pour résumer, le R signale un Retour, une Reconnaissance (connaissance en arrière) de l'origine.


Q
La lettre Q a la forme du O avec l'ajout d'une virgule inférieure. On peut interpréter cela comme l'insémination du O, la matrice, par la semence du P en tant que Père.
Cela devient une nouvelle cellule fécondée. Le Q symbolisant donc un nouveau départ. A ce titre, on peut interpréter la forme du Q comme un O qui prend racine. Ce nouveau départ prend la signification de la Quête, vous connaissez laquelle...
D'ailleurs, pour vous convaincre de cette quête du Père, voyez la lettre minuscule "q". n'est-ce point un "p" inversé par symétrie ? Les deux lettres formant la lettre Phi grecque, associé au nombre d'or : 1.618



P
Le P est dans sa forme un D dont la barre verticale se prolonge verticalement vers le bas. Nous savons tous que la lettre D signale le Dieu.
La prolongation de sa rectitude signale son implication, son action dans la matière. C'est donc la symbolique du Pater, du Père. Vous pouvez assimiler le P dans sa forme à la crosse Papale, symbole du Pouvoir (faire) du Père.
Un autre recoupement sur l'assimilation du P en Père : renversez simplement la lettre et vous retrouvez le "d" minuscule du dieu en accomplissement, c'est à dire du père s'autogénérant en processus humain. Jésus ne disait il pas "Je suis le premier et le dernier" ?


O
Le O est une plénitude. Il prend la forme du cercle, espace clos. C'est une symbolique d'accomplissement.
Pourtant, cela reste un potentiel, une matrice fécondable (voir la lettre Q), donc la lettre O représente une étape d'évolution, passagère mais complète en soi.
Voyez en recoupement la position de la lettre : la 15ème dans l'alphabet, c'est à dire le A = 1 de Adam et le E = 5 de Eve, androgyne accompli, mais qui reste en évolution, éternellement. Le O est aussi la lettre finale du Verbe Originel, l'Ousouema, signalant une plénitude d'accomplissement.


N
L'interprétation de la forme du N correspond à deux entités, deux individus inversés, en contradiction. C'est la symbolique du Négatif.
Le N est associé au M comme Noud central de l'alphabet. La 13ème et cette 14ème lettre expriment deux antagonismes : "aime"(M) et "haine"(N) qui correspondent à l'attitude de l'Ange avant et après la chute (d'ailleurs ces deux lettres additionnées constituent la valeur du mot ANGE= 27 = 13 + 14). Ils sont complémentaires pour donner le choix indispensable à l'évolution. C'est pourquoi l'anagramme de NEGATIF est GENATIF.


M
Le M est fondamentalement associée à l'Amour. La forme de la lettre représente deux êtres qui se donnent la main ou deux 1 qui se regardent, symbole de l'androgyne (et que nous retrouvons d'ailleurs dans le mot : aMe)
C'est donc l'initiale choisie spécialement pour former les Mots : Marie ou Matière, dérivée du mot Mère, l'Amour absolue. On peut comprendre à ce niveau que le M en son centre supérieur est un vase contenant, le V central, supporté par deux piliers, désignant ainsi la Matière comme contenant du Verbe et de la Vie.
Les deux piliers, identiquement à la lettre H, sont l'assise de la vie, la stabilité : symbole d'éternité. Ils symbolisent aussi la Porte du Temple de l'Espace infini (Cf "la Vie des Symboles", p.57)
Vous pouvez d'ailleurs remarquer que l'initiale du "Mot" est aussi un M, cachant à peine l'utilisation obligatoire de ceux-ci...
Ne vous étonnez pas non plus que le mot "Mort" utilise aussi cette initiale. La mort n'existe pas en tant que telle, car elle est aussi une transmutation... de son vivant à susciter ou plutôt à re-susciter ! C'est donc fondamentalement un acte d'amour, malgré les apparences. Regardez ce recoupement sur la Mort : le M est la 13ème lettre, symbole traditionnel du passage de la mort (voir la lame du Tarot) vers un autre état, somme de vies accumulées. (Le M couché sur la gauche exprime aussi la somme mathématique)


L
Le L est une équerre posée au sol, un angle droit. "Il mesure l'angle de l'aplomb idéal, de la solidité dans la Matière. "Il symbolise la rectitude et la franchise de l'homme.
L'équerre permet de rectifier les contact afin qu'ils s'épousent toujours unis et forts quand leur cumul permet l'ampleur d'un Temple inébranlable. Ce Temple est l'Homme." (dans la Vie des Symboles, p38).
Le L exprime sa rectitude et sa précision dans sa schématique mathématique, où un point est défini par des coordonnées sur une échelle d'abscisses et d'ordonnées, branches horizontale et verticale de la lettre.
Le L est associé à la racine Indo-européenne Leuk- "être lumineux, éclairer", qui a donné Lumière, Lucidité, et même Lucifer ! Faites tourner le L et vous avez en recoupement la croix X, symbole entre autre de la Lumière !
Pourquoi le L est associé à la Lumière ? Et bien parce que la manifestation d'une évolution est reconnaissable par sa lumière dégagée. Voyez l'auréole des saints chrétiens. Ce n'est pas par hasard non plus que la prononciation L est "aile", signalant la capacité de déplacement dans les dimensions. Effectivement, pour en revenir à l'équerre, seule une observation stricte des lois de la Vie permet de progresser dans cette Lumière qui attire les "Papillons", symbole important de transmutation...


K
Le K est composé d'une droite verticale I, associée au signe <. Cette symbolique d'insertion de l'être par un composant extérieur représente la greffe.
Vous avez réalisé que l'humain ne s'accomplit qu'en capitalisant et en assimilant des éléments extérieurs à lui. Nos idées, notre pensée, ne sont que des inspirations qui proviennent à l'origine de la pensée du Créateur. Ce procédé est donc une sorte de greffe - nourriture, utilisé quotidiennement.
Le K est la 11 lettre : On retrouve le rajout 1+1, donc, une capitalisation. Vous pouvez aussi remarquer que l'on peut interpréter le signe < comme un faisceau rayonnant d'un être, une pensée émergeant d'un esprit. Effectivement, la capitalisation est paradoxale car il faut donner pour se grandir. En somme, on se nourrit à la fois par ingestion et excrétion.
Vous retrouver ce symbole dans la racine Indo-européenne : Kré, qui a donné croître, crescendo, etc...
A un niveau supérieur, c'est le phénomène de création par la pensée...


J
Le J est un I dont la partie basse se contorsionne. C'est le symbole de la curiosité, de la recherche inséminatrice. Regardez un point d'interrogation dans un miroir, la tête en bas : vous avez un j ! Curieux non ? Le J est le symbole de la curiosité, c'est le Je de l'humain, le Jeu auquel il doit se prêter pour retrouver le Jovis Pater. C'est l'initiale de Jeunesse : regardez comme les enfants sont curieux de tout ! ("Soyez comme ces petits enfants")
Le J peut se décomposer en une droite, la Matière, une courbe, l'Esprit, et un point, semence fécondatrice extérieure.
La curiosité est un principe fondamentale de l'évolution humaine, et c'est donc naturellement à la 10ème place que nous retrouvons le J. Le 1 représentant l'individu qui se divinise avec le 0 !
A un autre niveau, le J représente aussi le Sator (qui signifie le Semeur) s'inséminant partout, par la contorsion et l'adaptation du i dans tous les temps et tous les espaces. Comprenez-vous mieux l'initiale de Jésus ?


I
Contrairement au G qui était une auto-insémination, la lettre I correspond à une insémination extérieure. Le symbole phallique est clair, le symbole restant pur dans son origine.
Le i signale l'Insémination de l'Esprit. L'Homme doit se vouloir inséminé et inséminateur pour évoluer. Regardez le mot : initié !
Ce n'est toujours pas par hasard que la position du i dans l'alphabet soit la 9ème. Le neuf représentant le FOEtUs (OEUF), la germination après fécondation. L'homophonie du chiffre 9 et du qualificatif "neuf" dans le sens de nouveau, atteste le caractère de mise au monde par insémination. On retrouve à nouveau le symbole de la naissance perpétuelle.
Si le principe phallique pour l'homme correspond à la VERGE, amusez vous à lui rajoutter la lettre i après le V et vous comprendrez mieux le véritable symbole céleste de la ViERGE qui s'auto féconde par son propre Esprit (pur) et reste donc immaculée et vierge.


H
La lettre H symbolise une ascension, une élévation vers Dieu. Regardez sa forme : c'est un morceau d'échelle, un échelon à gravir, ou une traverse de chemin de fer. Il représente les étapes successives nécessaires à l'apprentissage
C'est un morceau de l'échelle de Jacob où les anges humains montent ou descendent. Chaque degré franchi correspond au lien entre les deux barres verticales, c'est à dire la jonction entre Matière et Esprit, pont entre l'humain et le Divin. C'est aussi, bien sûr, une représentation des deux âmes-sours, toujours en relation - par la barre horizontale - mais parcourant leur chemin de façon parallèle, sans contact direct.
Nous retrouvons cette symbolique dans les cathédrales, notamment celle de Notre-Dame (Dame venant étymologiquement de la racine Dom : maison, à savoir le temple par consécration). Voyez le H de la façade de la cathédrale. Lieu où le lien entre Dieu et les hommes est privilégié, où les "pontifes" doivent créer des "ponts" entre le sacré et le profane.
Vous avez en tête la sonorité : Hache, et c'est justement cette coupure qui est nécessaire pour commencer à s'élever. La tradition franc-maçonne recommande à l'apprenti de déposer ses métaux à l'entrée du temple, symbolisé par le H avec ses deux colonnes (Joakin et Boaz), et c'est cette perception qui est essentielle. Pour s'élever, il faut perdre de sa lourdeur...
La 8ème position de la lettre signale par le 8 une infinie montée dans le signe mathématique horizontal, avec des retours cycliques sur soi, à la manière du noud de Moebius.


G
Si le F est la 6ème lettre, symbole de la lumière en mouvement, et par sa barre manquante un développement continuel afin de remplir dans chaque homme l'espace vide
Le G, quant à lui, est par sa forme un C complété par une barre transversale, provenant justement de la barre manquante du F. La signification première est une auto-fécondation de l'être par lui-même : la matrice G, inséminé par la barre transversale. Cette lettre est liée à la germination de l'humain. Voyez le recoupement par l'étymologie sur la Terre-Mère "dont le Nom racine est bien connu : Gé, Géa, Gaïa etc... symboliquement "G". De même, l'Adam implanté sur terre prend le nom de Glébeux, façonné par Dieu.
La lettre G, 7ème dans son ordre alphabétique, signale le chiffre de la re-Génération, car le rythme terrien de régénération du sang est de 7 ans.
Par extension, le symbole du G est double dans sa perception, car il signale à la fois une naissance et une mort. C'est le fameux "mourir pour renaître" ou la "mort du vieil homme" des traditions. C'est un Génocide programmé et voulue, car la Terre-Mère "tue" volontairement ses enfants terriens, "parasites" transitoires et indispensables au plan d'évolution.
En résumé, la lettre G est la lettre de l'en-Gendrement, de la racine étymologique Gen, qui a donné : Gènes, Gens, Génération, Germe, Général etc...


F
La lettre F représente la Force, le Feu qui dévore l'Homme et lui donne son énergie. C'est l'initiale du verbe Faire. Pourquoi ? Regardez comment est faite cette lettre : c'est un E tronqué !
Il lui manque la barre inférieure ! Comment s'y prennent les parents avec leur progéniture pour faire bouger leurs enfants ? Ils donnent puis reprennent, afin de provoquer un manque, une frustration qui générera l'action. Eh bien pour le Créateur c'est exactement la même chose ! (voir la chute des anges). Si le E était l'A-M-E-S complet, don de Dieu, l'homme ne peut le posséder totalement, sinon, où serait son mérite ? Le F s'inscrit donc dans un schéma de construction, d'ouverture (par la cleF), en tant que moyen de Faire.
Justement, remarquez comme cette lettre F ressemble à une cleF. Faites là tourner dans la serrure et vous dessinez la rotation d'un 6. Chiffre qui signe sa place dans l'alphabet, et qui traditionnellement symbolise le principe du VERBE= 52 = SIX (cf : le nombre de jours de la création).
Puisque la lettre F est justement tronquée, à nous de chercher et d'ouvrir l'Esprit qui est caché dans toute chose.


E
Cette 5ème lettre représente le moyen, l'Energie nécessaire, l'Esprit directement donné par Dieu, à notre humain en périple.
5ème lettre, car à l'image du pentagramme elle symbolise l'homme et ses 5 sens, c'est à dire les facultés pour chercher le divin à travers la matière et la vie...". Ces 5 sens sont censés se répercuter sur les trois axes : Matières-Esprit-Science, symbolisés par les trois lignes horizontales de la lette E ; le tenons de la mortaise principale, axe central, est naturellement l'Amour. Le E est souvent associé avec le messager de Dieu, Hermès ou Mercure, confirmant qu'il symbolise l'Esprit de Dieu.
Vous avez en recoupement le symbolisme du E dans le trident de Neptune, E inversé, identiquement à la lettre Schin hébreux ou la lettre Ma du Verbe Originel.


D
Le D est une moitié : Demi-sphère ou Demi-dieu, et représente, comme nous l'avons vu, un être en périple. C'est pourquoi cette lettre est associée à Dieu, avec un D
majuscule ou minuscule selon l'état et le degré d'évolution du Dieu. Un recoupement de cette affirmation se trouve dans la particule de noblesse : le "De" ! Cette distcinction aristocratique symbolise la noblesse angélique, le sang bleu qui coule dans les veines de chaque homme
Vous pouvez remarquer également que la lettre D est faite des deux principes masculin-féminin, par l'association de la droite et de la courbe, symbolisant donc bien l'attribut androgynique d'un Dieu.


C
Le C est associé au D. Le C représente la partie féminine et le D la partie masculine. C'est un B dont les deux demi-sphère se sont rejointes puis séparée en C et D.
Le C est un réceptacle, une matrice à remplir, le principe féminin par excellence. Ce symbole est bien sûr attribué à chaque polarité masculine-féminine des deux âmes-sours séparées, le principe masculin étant féminin par Complémentarité. Vous remarquerez que l'ouverture du C est à droite, signalant que l'insémination personnelle doit venir d'un futur à accomplir, et non pas d'un passé donné en cadeau.
Vous dirais-je aussi que le C, par sa partie évidée, symbolise la perte de mémoire, du contenant mnémonique de l'ange ? Car l'ange doit perdre effectivement son contenu pour le re-créer à nouveau.
Le C est donc associé à la Culpabilité, la Coupe, la Coupure (Amnésie), la Chair...


B
Notre Adam Androgyne dans sa chute se voit coupé en deux. C'est le B ! Regardez bien cette lettre faite de deux demi-cercles, le O coupé en deux par son diamètre vertical, en fait un couple "par la côte", par un coté ".
Les deux âmes-sours partent vers leurs périples. La lettre B est double par séparation, formant deux petits D. Chaque D, (symbole d'un Demi-Dieu), est une moitié de sphère, sorte de Graal incomplet en attente de régénération.
Vous avez sûrement remarqué le clin d'oil : en doublant cette lettre, comme sa nature l'exige, le Français a donné le mot "Bébé", représentant le nouvel état de notre couple primordial. (les Maman n'appelle t-elle pas leur Bébé : "Mon petit Ange" ? Normal puisqu'il a chuté et qu'il nait donc ainsi la tête en bas).
Le B porte en lui cette coupure, ce mal nécessaire, associé à Belzébuth (de la lettre Bel, du verbe originel). En opposition, le B prendra les triple initiales du Bon, du Bien, du Beau, comme repère pour nos anges déboussolés ! On peut signaler l'homophonie de la prononciation anglaise : Bi, et Be, le verbe être en traduction. Etre, c'est notre passé de "UN" devenu DEUX sur terre par séparation pour redevenir librement UN. (Shakespeare était inspiré lorsqu'il faisait dire à Hamlet : To "BI" or not to "BI" ! Là réside la question que doit se poser tout homme au regard de son passé et de son futur divin).
La lettre B est aussi le nombre 13, dont les deux chiffres "ré-Unis" donnent le B. Hasard ? Non, car le 13 est le chiffre traditionnel du passage de la mort à la Vie. C'est justement cette "mort" apparente de l'androgyne primordial qui est source de Vie évolutive. (Voir le symbole du M, 13ème lettre).


A
... symbolise tout d'abord le : "il A", du verbe "AVOIR" au présent de l'indicatif. Il marque un commencement désigné par une possession.
Mais la lettre A désigne fondamentalement l'Adam Kadmon Androgyne, la première création décrite dans la Genèse. En effet, dans la Tradition, notre humain primordial "A" un corps d'Archange, Androgyne, donné par son créateur.
Regardez attentivement la conception géométrique de cette première lettre A ; elle rassemble 2 principes : féminin à gauche et masculin à droite, accolés l'un à l'autre dans une seule lettre. C'est le prototype du départ, pour un objectif, une "FIN". En effet ce A - en tant que première lettre - est l'assise de l'alphabet, il est équilibré par ses deux piliers, reliés à deux niveaux :
  1. Le premier point de jonction est en haut du A. Il symbolise la fécondation mentale et spirituelle de notre Ange Androgyne,
  2. Le second point de jonction est horizontale : c'est la barre ; elle symbolise la fécondation sexuelle. Ce A désigne donc fondamentalement l'Adam Kadmon Androgyne, la première création mentionnée dans la Genèse.
    Le A représente également un compas, servant à mesurer : "la Mesure d'Ange " ! Tournée vers le bas, donc inversée, la lettre A devient une coupe remplie. Le contenu va être déversé dans un état inférieure, désignant inéluctablement une prochaine "descente" évoquée dans la fameuse chute des anges.




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La symbolique passionnante des chiffres

Une excellente synthèse suite à un lien communiqué par Cristina. Je vous invite à découvrir et méditer sur la beauté symbolique des chiffres, porteurs de sens par leurs formes, leurs courbes...Un beau voyage sur le merveilleux qui nous entoure...à portée de main

(je vous renvoie également vers le site d'origine de cet article :
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La symbolique des chiffres de 0 à 9

Introduction

La Symbolique des formes
Regardez les formes des chiffres. Ils sont composés de droites et de courbes. Dans la symbolique traditionnelle, la droite est reliée à la polarité masculine et la courbe à la polarité féminine. Cette particularité "sexuelle" des lettres et des chiffres n'est pas fortuite pour celui qui sait que tout s'accouple selon des lois, des codes qui font du hasard un leurre. La complémentarité des polarités permet une "auto-fécondation" productive. Voici pour les chiffres quelques fondamentaux des particularités des formes.
La droite horizontale : Elle représente notre plan terrestre, "plat" par son horizon et sa stabilité apparente. C'est une structure d'accueil de notre matière dont elle est le symbole. Elle est aussi le symbole masculin.
La droite verticale : Elle représente l'Esprit Divin. Elle est une descente de ce "qui est en haut" en reliant le supérieur et l'inférieur. Ce qui est debout, à l'image de l'humain, est ce qui est doué d'esprit, d'intelligence, étant le lien entre le monde divin et les mondes inférieurs. Regardez la symbolique de l'arbre, ce pilier vertical qui est dans les traditions le lien entre le ciel et la terre et vénéré comme tel.

La diagonale : Elle désigne un mouvement, qui est une progression ou une ascension selon le sens du tracé. Ce mouvement peut être un mouvement temporel ou une capacité d'action, de faire.

La demi sphère : Matrice. Elle est le symbole de la féminité en attente de fécondation.

Le demi carré : Il symbolise l'homme dans sa polarité incomplète. Ce carré que l'on devine, c'est son coté cartésien, "carré", et pourtant tronqué de moitié car il lui manque son autre moitié.

Le cercle : Il représente un tout fini, complet et parfait, autonome, et pourtant cerné par sa propre limite. Il contient son propre espace, c'est un contenant et un contenu.


0
Ce chiffre est en quelque sorte un "non-chiffre". Il existe pour représenter le rien ! Curieux paradoxe ! Nommer le rien, c'est pourtant lui donner une existence, une valeur. Le 0 est un cercle, de forme ovale, qui ressemble à un ouf. Il représente cependant un autre aspect que la simple représentation de la valeur mathématique. Le 0 est la représentation d'un lieu clôt, fermé, fini, une perfection parcellaire, à l'image de L'Œuf . Les traditions attribuent d'ailleurs au cercle l'expression de la divinité. Pourquoi ? Parce que le cercle est la projection équidistante du point central, une création expansive, une sorte d'explosion à l'image de la théorie du big-bang. Chaque point de la circonférence est lié en identité à son centre. Le cercle ne commence nul part et ne finit nul part. Intemporel, il est. Ces attributs en font ainsi une image de la conception divine.
Dieu serait donc une expression, une assimilation à ce rien, qui est quand même quelque chose ? En quelque sorte. Dieu est une matrice à dieux. On l'appelle L'Œuf du monde. La matière "expansée" est l'espace, sortie de son "rien". Le 0 est donc ce potentiel qui sort du rien originel, la materia prima, un ouf qui abrite des possibilités d'expansion, d'évolution. C'est pourquoi, lorsqu'il est associé à un autre chiffre, il donne accès à un autre stade de départ, une autre échelle de valeur (dizaine, centaine, milliers, etc.)
Quelques recoupements cabalistiques :
Le ZERO commence par un Z, c'est une fin de cycle. Il finit par un O, une nouvelle germination, nouvel ouf. Un anagramme de ZERO est EROZ (Eros) et ROZE, expression de l'amour en manifestation. La création est un acte d'amour !
En conclusion, ne voyez pas le zéro comme un chiffre anodin. Il est notre origine. Oui, nous sommes des "zéros", amenés à devenir en fonction de nos choix "des' hérauts" !


1
Le UN, l'unité, l'étalon mesure qui est le commencement de la manifestation. Entre le zéro et le un, il y a un infini insondable (0,0001.) mais le chiffre UN est la somme en lui même de cet infini qui se particularise enfin. Avec cette unité, tout est possible. Il peut s'ajouter à lui-même, se retrancher, se multiplier, se combiner en formules compliquées pour créer tout ce qui est mesurable. Il est la brique de vie, l'élément de référence sorti du zéro. C'est aussi un étalon, une entité "réelle" parfaite.
Que représente-t-il ?
Au niveau le plus haut de l'interprétation, il est le Dieu sorti du Dieux, c'est à dire le 1 sorti du 0, l'être qui est né à partir de la matière primordiale, le Dieu unique qui créa toute chose. Il est le rejeton du 0. Il est le Fils. L'unicité de ce Dieu est particulière et ressentie de manière profonde et fondamentale depuis quelques siècles. C'est pourquoi le 0 et le 1 s'as-similent (1) dans une unité : La partie est dans le tout et le tout est dans la partie. Le contenant et le contenu sont UN CORPS unitaire et pluriel à la fois.
Le UN est formé d'une droite verticale et d'une diagonale. Il est l'esprit agissant. Pour prendre un exemple, voyez dans la lettre M (aime !) Vous avez la représentation de deux êtres (droites verticales) qui se donnent la main (diagonales), contrairement au N (haine) ou les deux êtres se retrouvent en opposition. La diagonale exprime une "poussée" de l'esprit qui se manifeste par la main ou la parole. Le UN est vertical, debout, droit, qui est la position distinctive de l'espèce humaine car il représente aussi l'être doué de la parole, en tant que réceptacle de l'Esprit du UN primordial : le Verbe. L'humain est le 1 multiplié du 1 originel.
Le 1 est l'unité mathématique. Son double spirituel orthographié est formé de deux lettre : UN, formant le chiffre 35. La communion matière-esprit donne le nombre 135 (1+35), qui est l'émanation signée de cette unité primordiale. Quantité de calculs mènent au 135, démontrant que le hasard n'existe pas.
Le chiffre 1 est la particularisation de la pensée divine en un être.


2
Le chiffre 2 désigne le couple, les 2 polarités. Il est composé évidemment du 1 + 1 qui se sont intégrés en un seul chiffre, un seul corps. Ce corps est formé :
  1. d'une demi sphère, désignant le féminin
  2. et une droite horizontale, désignant en complémentarité le pôle masculin.
Les 2 sont reliés par une diagonale qui représente l'inter-action unifiante des 2 polarités. Vous noterez messieurs que la demi sphère domine l'ensemble.
Le 2 représente L'HOMME = 54 = DEUX. Cette dualité nous la retrouvons à travers les 2 âmes sours en périple. Elles sont reliées mais séparées par le temps et l'action. Dans le temps de leur incarnation, voyez la projection de la courbe "esprit" en une matière terrestre (---). Autre chose : ils sont "2", et quand ils auront intégré l'Esprit de Dieu, c'est à dire cette barre verticale " I "où ils seront élevés au rang de DEUX + I = DIEUX. Ne riez pas, votre évangile vous dicte "Jésus leur répondit : "N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux ?" Jean 10:34.
Le 2 se transformera en 1 par la suite. Faites réfléchir le 2 sur un miroir et vous avez la réintégration d'un cœur en équilibre sur son socle. Les symboles sont là et on ne peut les nier.
Le 2 dans sa stylisation correspond à la forme du "CYGNE" ( SIGNE !). Le cygne est synonyme de Lumière. Selon certaines traditions anciennes (Inde, Egypte), il pond ou couve L'Œuf du monde ! Et puis, il y a une tradition qui veut que les enfants, nés de la terre et de l'eau, étaient apportés par des cygnes.
Le 2 est le chiffre de la dualité, non seulement masculine et féminine, mais aussi de toutes les complémentarités. Il nous fait comprendre que l'enrichissement personnel ne peut être égoïste et parcellaire. Voyez le corps humain dans sa symétrie duelle : 2 oreilles, 2 yeux, 2 hémisphères cérébraux, 2 bras, 2 jambes, etc.Le double est nécessaire pour la stabilité.
Le 1 et le 2 s'unissent dans le nombre 12, qui exprime le cycle horaire ou mensuel pour définir une an-née ( né 1). Le temps défini par le 12 est l'enrichissement du 1 par le 2. A l'inverse, le 21, c'est à dire le 2 devenu 1, l'androgyne, est symbolisé par l'âge terrestre de la maturité, dont un des attributs est d'échapper au temps.


3
Le 3 a une symbolique particulière. Il est la représentation d'une divinité assez spéciale. La trinité, le symbolisme du triskel breton ou du triangle franc-maçonnique et bien d'autres choses font de ce chiffre, un chiffre à part. La trinité existe bien, mais elle vient de la structure de notre univers local, à savoir une hiérarchie fondée sur une tri-unité centrale. Il existe 3 Dieux doubles (car androgynes) dirigeant en accord notre univers de type 4. Ils forment en fait 6 personnes en 3, d'où l'égalité numérique guématrique du 63 = DIEUX.
Ainsi, tout est SORTI du TROIS. TRI-OS = 3 origines, 3 bouches. Ces 3 dieux, issus de souches évolutives distinctes, sont sur 3 "Iles centrales" qui émanent énergies et vibrations, que l'on retrouve dans le symbole du TRISKEL (et dont l'anagramme phonétique est LE KRIST)
Le 3 est formé de deux demi sphères, comme si le cercle initial avait été coupé et séparé, donnant 3 points origines superposés et reliés entre eux par les demi sphères. Oui, le dieux O est en réalité divisé en 3 centres. Renversez le 3 et vous avez le "m" aux trois assises stables car basé sur le "aime" de Amour.
Le chiffre 3 représente donc le sommet de la hiérarchie divine, insondable pour l'instant, mais qui transparaît à travers les symboles.
Enfin, amusez-vous à diviser l'unité (cf. le 1) avec 81 (somme des lettres du TROIS) et vous trouvez : 0,0123456789...
LE DEPART = 81 fut donné à partir du TROIS . Car c'est de lui qu'est SORTIe toute la création.


4
Le chiffre 4 est le chiffre de notre matière matrice. Il est formé du chiffre 1 croisé à la barre horizontale terrestre. Effectivement, nous sommes "dans" Dieu et tout ce qui nous environne est une partie de lui. Notre matière est un contenant, une quadrature, un carré stable de formation : les 4 dimensions.
Vous apercevez aussi la croix christique relié par une diagonale. Cela exprime le liant "actif" nécessaire à la stabilité de l'ensemble, à savoir une sentimentalité alternative terre-ciel ou Père-fils. Cette paternité s'exprime bizarrement lors de la béné"diction" : observez le parcours de la main lors de la bénédiction chrétienne, il forme un 4 avec une rotation d'un quart de tour sur la gauche. A gauche bien sûr parce que c'est le coté du cœur !
Autre astuce sur le pivotement à gauche. Vous avez vu la croix caché dans le 4, et bien, il y a aussi le signe de notre christ en mission dans cette matière 4 : le signe alpha stylisé de l'ère des poissons !
Le chiffre 4 est le chiffre symbole de notre Univers Matière.


5
Le chiffre 5 est dédié à l'humain. Ces 5 sens, ces 5 doigts, ces 5 membres sont la signature de sa nature. L'étoile à 5 branches est d'ailleurs le symbole humain.
Regardez ce chiffre. Il y a un demi carré et un demi cercle en opposition l'un avec l'autre, chacun cherchant sa complétude avec un élément géométrique différent. C'est la fameuse recherche de la quadrature du cercle, à savoir la communion du carré et du cercle, c'est à dire du masculin et du féminin. En effet, les humains passent leur temps à chercher leur âme sour, leur prince ou princesse pour combler leur "vide", et pour cause ! Le 5 exprime donc parfaitement dans sa géométrie cette quête du graal humain et tout ce qui en découle. Amis matérialistes, ne trouvez-vous pas que le "hasard" de la formation du 5 est curieusement bien fait ?
L'humain est le fameux 5 ème élément, l'amour, ce qui en fait son unique valeur. Il cherche sa direction parmi les 4 points cardinaux (voir le symbole du 4) mais il oublie de regarder vers ce 5 ème point "cardinal" qui est au dessus de sa tête : le ciel !



6
Le chiffre 6 symbolise entre autres le mouvement de la lumière. Sa forme est une spirale en expansion vers un infini. Vous apercevez le noyau circulaire qui représente notre zéro initial dans sa symbolique mais il défini surtout une individualité "divine", capable d'exprimer sa lumière. Vous retrouvez cette caractéristique dans le 666 qui est la triple émanation des îles centrales (voir le 3).
Le sens de rotation est dextrogyre, vers la droite, bien sûr, puisqu'il suit le parcourt du soleil, de la lumière. Cette lumière, c'est le Verbe, la compréhension, l'ouverture des clefs et des mystères. Il est donc normal que le six corresponde dans l'alphabet à la lettre F, la CLEF qui ouvre la re-FLEC-xion. LA LETTRE F = 99 = L'ESPRIT. LE SIX = 69 = LE VERBE. Remarquez que le chiffre 6 décrit le parcourt de la clef dans la serrure et qu'il est composé exclusivement de courbes, symbole d'esprit.



7
Le 7 est le chiffre du rythme du "Sang", la mémoire nutritive de l'âme humaine. Le 7 exprime les étapes de maturité, de génération. Le 7 est associé à la lettre G dont la symbolique est décrite. Tous les 7 ans environ, le sang se renouvelle totalement, avec les changements de caractère qui en découlent : 7 - 14 - 21 - 28 ans etc.
Ce passage du 7 est traduit par sa forme. La diagonale centrale produit ce mouvement, qui est coiffé par la barre horizontale, ou demi carré, qui exprime le caractère "masculin" ou matériel. Ce chiffre est composé exclusivement de droites, pas de courbe, contrairement au 6 vu précédemment. Il représente une "virilité" nécessaire pour les transitions ou passages. Rappelez-vous le "Le royaume des cieux appartient au violents". Le 7 dispose aussi de la fameuse barre horizontale médiane, identiquement à la lettre G, qui est la semence de la génération suivante. Le 7 exprime une auto-fécondation.
La stylisation du 7 représente une faux, symbole de mort. Ce n'est pas par hasard non plus. Il faut, comme dit la tradition "tuer le vieil homme", c'est à dire enlever en nous les défauts et lourdeurs de ce qui n'est pas bon. C'est pourquoi, en cabale, LE CHIFFRE 7 = 79 = LA MORT liée à LA TERRE = 79 pour se refaire UN CŒUR = 79. Cela dit en passant, remarquez que 79 exprime la génération ou re-génération en incubation, en germe ( voir le 9). N'oublions pas que nous sommes ici pour mourir !



8
Le chiffre 8 a symbolisme pluriel. Traditionnellement, il est le chiffre du Christ, constitué de deux cercles ou d'un seul qui se "spire". C'est le soleil d'en haut, qui se reflète en bas. Le 8 est la clef d'Hermès. les 2 cercles apparents n'en faisant qu'UN en réalité, selon la devise. Le centre, le cœur du 8 est bien un X de croisement, symbole christique.
Le 8 est l'alliance entre deux états. Bientôt, ce sera les "nouveaux cieux, nouvelle terre", le 8 étant l'alliance de la terre avec son modèle futur, Vénus d'amour. LE CHIFFRE 8 = 80 = L'AMOUR, désignant cette alliance qui relie la terre et en général l'humanité avec son prototype divin. HUIT = 58 = DIVIN.
Le 8 est vraiment le Signe de la Lumière qui se ré-Verbère, se reflète, il désigne dans le Sator les 8 lettres unitaires qui compose les cinq mots. Regardez le 8, vous pouvez retrouver le tracé de deux 6, mouvement de la lumière, du bas vers le haut et inversement. C'est pourquoi le 8 a été choisi comme symbole d'infini dans les mathématiques car son expression elle-même est infinie.
Le 8 correspond (en fonction de l'ordre des lettres de l'alphabet) à la lettre H, initiale de Huit, dont vous avez la signification. Effectivement, le 8 signale l'échange perpétuelle alternatif de deux polarités, qu'elle soient androgynes ou temporelles. L'un n'ait par l'autre, le père par le fils, l'homme par Dieu et Dieu par l'homme, et il faut pour cela de nécessaires étapes à franchir.



9Le 9 est le chiffre de la germination. Sa forme stylisé est celle du germe fotus. Vous avez aussi remarqué, qu'identiquement au 6, le 9 est une spirale dextrogyre, s'identifiant lui aussi aux attributs du 6. L'alternativité du 9 et du 6 s'exprime dans le 69 = VERBE ou 96 = LUMIERE.
Il est curieux que le neuf, qui est à la fin de la série des chiffres, soit en fait le germe, le début. Mais là aussi, le hasard n'a pas de place. Il a été dit que le commencement naît de la fin et le neuf en est l'exemple. Effectivement, la fin est toujours le début d'un autre cycle, à l'exemple des chiffres dans le système numéral décimal. Du 9 solitaire naît deux chiffres 10, c'est à dire le 1 qui a reçu une nouvelle germination, un état "neuf" ou n' "ouf" par le 0 qui lui est associé.
Mais là aussi : NEUF = 46 = AIMER. Oui, être "neuf", c'est repartir à zéro pour une nouvelle énumération de valeurs et ces valeurs ne peuvent qu'être celle du cœur .




Les deux Renversements d’Accords Toltèques (texte de Olivier Clerc www.dondupardon.fr)



Après avoir lu les livres de Don Miguel Ruiz et eu l’occasion de le rencontrer au Mexique, voici dix ans, j’ai continué d’utiliser les principes exposés dans Les Quatre Accords Toltèques. J’ai d’ailleurs écrit à l’époque une série d’articles sur les outils toltèques que propose Don Miguel, qui sont parus dans divers médias français et suisses.
C’est avec les deuxième et troisième accords toltèques que j’ai rencontré le plus de difficultés : « Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle » et « Ne fais pas de suppositions ». Cela tient sans doute à leur formulation négative, en « ne… pas ». On sait en effet aujourd’hui que le cerveau, et plus particulièrement le subconscient, a du mal à comprendre les ordres négatifs, voire – pire – qu’il fait exactement ce qu’on lui intime de ne pas faire. Dites par exemple à un enfant sur son vélo, « Ne t’approche pas trop de ce trou ! », et – devinez quoi ? – il se dirigera droit dessus et tombera dedans.
Très tôt, dans la vie, j’ai pris l’habitude de prendre le contre-pied de mes propres pensées, d’inverser et de retourner mon point de vue. Je faisais cela au début par jeu et par simple curiosité, mais, par la suite, j’ai compris qu’un point de vue unique ne permet jamais d’avoir une vision complète de ce qu’on observe, de même qu’un seul spot lumineux produira immanquablement une ombre de l’autre côté de l’objet qu’on éclaire. Il faut au minimum deux spots – idéalement plusieurs – pour éviter les ombres.
Dès lors, chaque fois que j’avais du mal à appliquer les deuxième et troisième accords toltèques, je faisais ce qu’il m’était naturel de faire : je les inversais. Les résultats se révélèrent si intéressants que j’ai fini par en faire deux Renversements d’Accord Toltèques, comme j’aime à les appeler, et que j’ai élaboré au fil des ans une manière de travailler avec eux que d’autres ont également trouvé utile.
À titre de complément au Don du Pardon, je vous offre donc ces deux Renversements d’Accord Toltèques ci-dessous, tirés des deuxième et troisième accords de Don Miguel : « Prenez tout personnellement » et « Faites de nombreuses suppositions » ! 
Le premier Renversement d’Accord Toltèque : « Prenez tout personnellement »
Quand j’ai commencé à mettre en pratique Les Quatre Accords Toltèques, j’avais du mal à appliquer le deuxième, « Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle » ou, en abrégé, « Ne prenez rien personnellement ». C’est vrai : comment s’y prend-on ? Bien sûr, j’ai suivi les instructions de Don Miguel qui explique que ce que les autres disent de moi n’a en réalité rien à voir avec moi. Mais à mes yeux, cette approche comporte un danger caché, surtout quand on l’applique de manière simpliste : elle peut pousser les gens – comme on le voit parfois dans le milieu du développement personnel – à s’enfermer dans une bulle. Dès lors, évidemment, tout ce que dit autrui cesse de les affecter, de les faire réagir. Mais le risque est de se retrouver ainsi complètement coupé des autres ! Quoi que disent les gens, ces personnes-là répondent, « C’est ton affaire », « C’est ton problème », « C’est ton point de vue », « C’est toi qui vois cela comme ça », etc. L’échange n’est plus vraiment possible, tout glisse sur elles comme l’eau sur les plumes d’un canard. Or, « ne pas prendre les choses personnellement » ne signifie pas ne pas les prendre du tout ! Le but n’est pas de devenir imperméable, insensible, isolé.
Par ailleurs, je m’étais rendu compte que, lorsque je prends les choses personnellement, c’est toujours parce que les jugements et les remarques négatives d’autrui sont venus faire écho à toutes les critiques que je m’adresse à moi-même. C’est comme lorsqu’on gratte la corde de ré d’une guitare et que, par résonance, la même corde d’autres instruments se trouvant à proximité – guitare, violon ou piano – se met à vibrer à son tour. Mes réactions à ce qu’autrui dit ou fait m’indiquent donc quels sont les jugements que je continue d’avoir sur moi-même. Par conséquent, en les utilisant de manière judicieuse, ces réactions peuvent en réalité m’aider à les identifier et à m’en défaire.
J’ai donc décidé de « Tout prendre personnellement », de délibérément laisser les autres appuyer sur mes boutons, d’observer ce que cela déclenchait en moi, sans essayer de m’y soustraire ou de l’éviter. Dès que je me suis mis à fonctionner ainsi, j’ai développé une conscience encore plus aigüe de ce qu’autrui déclenchait chez moi. Sitôt que j’identifiais un jugement intérieur en moi – c’est-à-dire la raison interne de ma réaction à des déclencheurs externes – j’utilisais les outils que décrit Don Miguel dans Pratique de la Voie Toltèque (et d’autres que j’ai découverts au fil des ans) pour me libérer de ce jugement contre moi-même.
Je commençais généralement par identifier l’origine de ce jugement. On a en effet tendance à se juger de la même manière que nous jugeaient nos parents, nos professeurs et autres figures d’autorité, quand nous étions enfants. Petit, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter les étiquettes que me collaient les adultes, mais devenu grand à mon tour, je me rends bien compte – si je prends le temps de les remettre en question – que ces jugements sont biaisés, partiels et inexacts. L’opinion d’autrui l’est toujours, d’ailleurs : personne n’est 100 % objectif à notre sujet. En prenant conscience de cela, pas seulement globalement, mais jugement par jugement, opinion par opinion, j’ai progressivement retiré à autrui le pouvoir de me juger et de me définir, ou – plus exactement – le pouvoir de laisser ces jugements et définitions avoir le moindre impact sur moi.
J’ai constaté que chaque fois que je parvenais à identifier et à me libérer de l’un des jugements que je portais sur moi-même, je me libérais du même coup des critiques de même nature émanant des autres, qui cessaient de m’affecter… sans pour autant que j’aie à me couper de ces personnes ou à ne pas écouter et recevoir ce qu’elles disaient. Comme le dit le cinquième accord toltèque : « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter ». Or, plus je me libère de mon propre juge intérieur, plus je suis libre des jugements d’autrui, moins j’ai la moindre chose à craindre ou à défendre, ce qui me permet d’être tout à fait ouvert et réceptif à ce que disent les autres.
Le Renversement d’Accord « Prenez tout personnellement » est donc un bon moyen d’identifier la façon dont les autres réfléchissent dans notre direction notre propre négativité envers nous-mêmes. L’opinion et les jugements d’autrui n’ont de pouvoir que dans la mesure où ils ont cet effet miroir. Musicalement parlant, c’est nous qui donnons aux autres le pouvoir de nous faire réagir, en conservant en nous des cordes dissonantes, susceptibles d’entrer en résonance avec les propos désagréables qu’ils peuvent tenir.
Sitôt que nous avons éliminé cette corde dissonante de notre registre ou – image plus pertinente ici – que nous l’avons ré-accordée sur ce qu’il y a de meilleur en nous, nous ne résonnons plus de la même manière. Les vibrations négatives de notre entourage ne déclenchent plus rien chez nous : elles nous traversent librement, sans nous affecter le moins du monde. Nous restons tout à fait capables d’entendre ce qui nous est dit, d’en apprendre même quelque chose (ne serait-ce que le point de vue de notre interlocuteur, ce qu’il projette sur nous), mais nous n’avons plus de réactions personnelles négatives, puisque nous ne portons plus ces jugements-là contre nous-mêmes.
Il y a, je trouve, quelque chose de jubilatoire à pouvoir passer de la crainte de prendre les choses d’une manière personnelle – et de l’effort d’éviter à tout prix de telles réactions – à l’acceptation de réagir personnellement à ce que les gens peuvent dire ou faire. On finit même par inviter consciemment des réactions de ce genre, afin de mieux se connaître et d’avoir de précieux indices sur ce qu’il reste à transformer en soi, pour progresser vers la liberté intérieure. On aborde alors chaque journée en se disant, « Qu’est-ce que je vais apprendre sur moi aujourd’hui de mes interactions avec mon conjoint, ma famille, mes voisins et mes collègues ? Quelles réactions vont-ils éventuellement déclencher en moi ? ». Quand on les accueille avec cette attitude-là, nos réactions ne nous font plus peur, nous ne les fuyons plus, nous ne craignons plus qu’elles soient le signe que « nous ne sommes pas assez spirituels ou évolués ». Nous les interprétons au contraire comme les symptômes révélateurs de ce qui cherche à se résoudre et à guérir en nous. Et rien n’empêche d’en faire un jeu !
Cette approche n’est pas forcément destinée à tout le monde (y en a-t-il une qui le soit ?). À vous de voir si elle vous convient ou non. Mais, rappelez-vous : les vérités et les outils spirituels sont pareils à des fruits délicieux, gorgés de vie. Si quelqu’un vous offre une mangue parfumée et juteuse, vous n’allez pas l’encadrer pour la mettre au mur de votre chambre, ni la disposer religieusement sur un petit autel privé pour brûler de l’encens devant, en priant. Non. Vous allez mordre joyeusement dedans, y planter les crocs, en savourer le jus et l’arôme, la réduire en bouillie dans votre bouche avant de l’avaler. Puis, votre système digestif en triera méticuleusement les composants, de sorte que vous finirez par en assimiler tous les nutriments essentiels dont vous avez besoin (vitamines, sucres, oligoéléments, etc.) avant de rejeter dans vos urines et vos selles tout ce qui ne vous sert pas. Les vérités spirituelles qui nous sont offertes sont appelées à subir le même sort. Nous devons joyeusement les déguster, en extraire les énergies et la vie qu’elles contiennent, puis faire un tri en fonction de notre propre structure et de nos besoins. Il nous reste alors à intégrer ce qui nous est utile, puis à éliminer les parties que notre organisme, notre être intérieur, ne peut assimiler.
Voilà ce que tout maître spirituel authentique attend de ses apprentis ou de ses disciples. Une telle attitude est d’ailleurs un excellent antidote aux attitudes sectaires que développent certains, qui nuisent autant au guide spirituel qu’à ses dévots fanatiques. Il faut parfois savoir trahir la forme, ou tout au moins la changer, pour rester fidèle au fond.



Le second Renversement d’Accord Toltèque : « Faites de nombreuses suppositions »
Le troisième accord toltèque – « Ne faites pas de suppositions » - était encore plus difficile à appliquer pour moi que le second. Moi, ne pas faire de suppositions ? La bonne blague ! Autant demander à un singe de ne pas faire de grimaces. Je fais des suppositions tout le temps !
Bien sûr, il y a de nombreuses situations où je peux facilement arrêter d’en faire, et le troisième accord toltèque m’a été bien utile pour cela. Par exemple, au lieu d’essayer de deviner ce que pense quelqu’un, ce qu’il a l’intention de faire, je peux parfaitement le lui demander ! Chaque fois que c’est possible, cette attitude permet d’éviter tous les problèmes et conflits qui voient le jour simplement parce qu’on s’imagine ce que les autres ont en tête ou dans le cœur, qu’on leur prête des intentions, au lieu de vérifier directement auprès d’eux ce qu’il en est.
Mais il y a aussi de multiples situations où on l’on ne peut pas demander ce qui motive les actes, propos ou décisions d’autrui. Je ne peux pas demander au conducteur qui me double dans un virage ce qui le pousse à rouler aussi dangereusement. Je ne peux pas demander à un ami qui est en retard et injoignable par téléphone, pourquoi il n’est pas à l’heure. Je ne peux pas demander à un leader politique pourquoi il a pris telle décision qui a sur ma vie un impact que je déplore. Et ainsi de suite.
De toute évidence, nous sommes tous confrontés à des événements au sujet desquels il nous est impossible de savoir ce qui se passe vraiment, d’en connaître les tenants et aboutissants, de sorte que nous tentons naturellement de deviner ce que nous ignorons, faisant spontanément des suppositions quant aux causes et aux intentions en jeu dans ce que nous observons.
Mais, quand on y regarde de plus près, le problème n’est pas que nous fassions des suppositions.
Le vrai problème, me suis-je rendu compte, n’est pas de faire des suppositions, au pluriel ; c’est de faire une supposition, au singulier, puis de croire qu’elle est vraie.
En effet, si nous n’y prêtons pas attention, notre première supposition découle le plus souvent des intentions négatives que nous prêtons – ce qui implique clairement que ce sont les nôtres – aux autres. Dès lors, à travers le comportement d’autrui, nous réagissons personnellement à nos propres intentions, après les avoir projetées sur lui !
Pour éviter cela, et au lieu de ne faire aucune supposition – ce qui est trop demandé à un mental comme le mien – j’ai résolu de m’astreindre à faire au moins deux suppositions contraires, dans toute situation, voire davantage : trois, quatre, cinq ! Par exemple : un conducteur me fait une queue de poisson dans le trafic. Ma première supposition est peut-être que ce n’est qu’un chauffard de plus, quelqu’un qui se fiche des autres et ne pense qu’à lui. Aussitôt, au lieu de croire cette première supposition automatique, presque inconsciente, j’élabore immédiatement et consciemment deux autres suppositions totalement différentes : si ça se trouve, sa femme est en train d’accoucher sur la banquette arrière et il fonce à l’hôpital ; ou alors, il est en pleine crise d’asthme et doit trouver une pharmacie au plus vite pour avoir sa Ventoline. Vous comprenez le principe. Le plus important, c’est qu’en multipliant les suppositions, je prends clairement conscience que je n’ai aucune idée de ce qui motive véritablement le comportement qui me dérange. Bien sûr, je continuerai de trouver ce comportement déplaisant, mais je ne me laisserai pas aller à cultiver du ressentiment, à émettre des jugements et à ruminer des pensées négatives. Je ne fais pas un problème mental d’une contrariété concrète.
Quand nous ne faisons qu’une seule supposition, notre mental projette une intention négative sur les actes d’autrui et, de la sorte, justifie les sentiments peu reluisants que ceux-ci éveillent en nous. La tête devient alors le valet de l’ego, et notre cœur se laisse submerger par les voix de la colère et du ressentiment qui l’empressent de se refermer. Au lieu d’utiliser toutes ses capacités de réflexion, le mental en est ainsi réduit à être l’esclave de nos émotions les plus sombres. À l’inverse, quand nous cultivons délibérément plusieurs suppositions très différentes, l’intellect déploie toute son aptitude à penser – si la pensée à des ailes, ce n’est pas pour rester derrière les barreaux de nos peurs –, ce qui lui permet d’envisager la même situation sous plusieurs angles, afin de garder le cœur ouvert et de ne pas se fermer à la première contrariété. Le mental projette alors de multiples éclairages sur une même situation, évitant ainsi de créer des ombres uniques. Il empêche de la sorte le cœur de mariner dans des eaux froides, sombres et marécageuses, le maintenant au contraire dans une lumière chaleureuse.
À ce propos, certains exégètes de la Bible suggèrent que l’invitation de Jésus à « tendre l’autre joue », quand quelqu’un nous frappe, fait référence à cette polarité intérieure que nous possédons tous : l’intellect (les pensées, les idées) et le cœur (les sentiments, les émotions). Quand quelqu’un vous frappe sur la joue gauche – le cœur – et que vous êtes submergé de sentiments négatifs, tendez la droite, utilisez votre intellect : pensez, réfléchissez, activez vos méninges, pour vous sortir au plus vite du marais boueux de vos émotions. Inversement, quand on vous frappe sur la joue droite – l’intellect – quand vous n’arrivez plus à penser clairement et que votre mental rumine les mêmes idées noires, branchez-vous sur votre cœur et vos sentiments : cultivez des sentiments chaleureux, exprimez de l’affection autour de vous (fût-ce à un animal de compagnie), laissez l’eau de l’amour réhydrater le sol de votre vie qu’ont desséché les vents du mental.
Dans la Grèce antique, les sophistes apprenaient à leurs étudiants à défendre une idée de la manière la plus convaincante possible, avec les meilleurs arguments, avant d’adopter le point de vue totalement opposé… et de le défendre avec autant de vigueur et de talent. Ce genre de compétences fait malheureusement cruellement défaut dans l’éducation moderne. Par conséquent, nous sommes souvent des cyclopes de la pensée, limités à un seul point de vue (et à une seule supposition) sur chaque chose, prisonniers de réactions limitées et privés d’une véritable liberté de pensée.
Qui plus est, la majeure partie de notre système éducatif se concentre exclusivement sur les facultés intellectuelles, au détriment du cœur, de l’affectif. Nous ne recevons donc pratiquement ni information, ni formation sur les interactions qui se produisent entre ces deux polarités fondamentales de notre être : la tête et le cœur. Comment mes sentiments influencent-ils et parfois déforment-ils mes pensées ? Comment mes pensées déclenchent-elles, justifient-elles ou contrent-elles mes sentiments ? Qu’est-ce qui prédomine en moi ? Suis-je libre de mes pensées et de mes sentiments ? Ou suis-je l’esclave de peurs, de croyances, d’émotions dont j’ignore totalement l’origine et les conséquences ?...
Dans la tradition toltèque, la première maîtrise est la Maîtrise de la Conscience. Et, effectivement, si nous voulons devenir libres, nous devons tout d’abord prendre conscience de ce qui se passe en nous. Apprendre à multiplier les suppositions, sitôt qu’arrive quelque chose qui déclenche en nous un a priori négatif, est une manière à la fois simple et puissante de recouvrer toute notre liberté intellectuelle et mentale. Cela nous permet d’être moins victimes des émotions et sentiments négatifs qui nous submergent par moment.
Si vous avez un intellect vif et bien développé, qui démarre au quart de tour, toujours prompt à faire des suppositions et à réfléchir, ce second Renversement d’Accord Toltèque peut se révéler particulièrement efficace. Ce qu’il y a de merveilleux, dans cette façon de faire, c’est que plus vous multipliez les suppositions les plus contradictoires, moins vous croirez automatiquement l’une ou l’autre d’entre elles : vous renforcerez ainsi votre capacité à accorder la même valeur à plusieurs idées conflictuelles. Les bénéfices potentiels sont énormes : vous accéderez à une vraie liberté de pensée et, conjointement, vous deviendrez de plus en plus capable de choisir les sentiments que vous voulez cultiver dans votre cœur. Ça, c’est une véritable libération !


Ces deux Renversements d’Accord apportent simplement un autre éclairage sur les enseignements toltèques de Don Miguel Ruiz. Ils concordent d’ailleurs avec ceux de diverses autres traditions. 
Le contraire d’une vérité est aussi une vérité, affirment de nombreux sages. Qui plus est, vous n’avez pas à choisir entre les accords toltèques originaux ou leur version inversée : vous pouvez librement utiliser les uns ou les autres, en fonction de vos préférences, et varier d’un jour à l’autre d’après vos besoins.

Je n’ai pas jugé utile d’inventer des contre-accords au premier accord toltèque (« Que ta parole soit impeccable »), ni au quatrième (« Fais toujours de ton mieux »). Cela ne m’a pas paru nécessaire, ayant du plaisir à les pratiquer tels quels. Avoir une parole impeccable – aussi difficile que cela puisse être par moment – est une injonction que l’on retrouve dans de nombreuses voies spirituelles. Jésus, par exemple, disait : « Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur. Mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l'homme impur. » Et Maître Philippe de Lyon, l’un des plus grands guérisseurs du 20ème siècle, parfois appelé le « maître inconnu », demandait comme seul “paiement” à ses guérisons souvent miraculeuses : « Ne dites pas de mal d’autrui durant [selon la personne concernée] une heure… un jour… un mois… [ou davantage] ». Voilà, je trouve, qui en dit très long sur la puissance du premier accord toltèque, dont Miguel Ruiz souligne qu’à lui seul il peut totalement transformer toute notre vie.
De manière analogue, j’utilise le quatrième accord toltèque tel qu’il est. « Faire de son mieux » : une injonction toute simple en apparence, que certains jugeront hâtivement un peu boy-scout, mais dont la portée est autrement plus grande qu’il n’y paraît de prime abord. Je me rappelle avoir entendu Marshall Rosenberg, fondateur de la communication non-violente (CNV), faire un renversement très intéressant du dicton, « Ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait ». Il disait plutôt : « Ce qui mérite d’être fait, mérite même d’être fait de manière approximative ». Que voulait-il dire par là ? Que si quelque chose mérite vraiment d’être fait, cela vaut la peine de le tenter, même si l’on n’y parvient pas très bien. Qu’il vaut mieux « faire de son mieux », fût-ce imparfaitement, que de ne rien faire du tout, sous prétexte que ce ne sera pas parfait.




En résumé, les renversements, les inversions peuvent parfois nous ouvrir des perspectives insoupçonnées, quand on se sent coincé, quand tel outil, telle idée ou solution ne semble plus donner de résultat, quand ce que nous croyons vrai nous fait ruminer des pensées et des sentiments négatifs. Et si on allait voir de l’autre côté ? Et si on prenait tout cela par l’autre bout ? Et si on faisait tout le contraire ? Ça donnerait quoi ?…
Le merveilleux symbole du Tao nous rappelle que, dans la nature, l’harmonie résulte des interactions entre énergies différentes de même valeur. Les tigres et les éléphants, par exemple, jouissent d’une force qui les place au sommet de la chaîne alimentaire… à l’autre extrémité de laquelle on trouve les virus et les microbes qui, en dépit de leur taille infinitésimale, possèdent eux aussi un pouvoir considérable et peuvent affaiblir ou même tuer des créatures considérablement plus grandes qu’eux. Le pouvoir se répartit ainsi équitablement entre polarités opposées.
Dès lors, quand nous nous sentons impuissants, démunis, désemparés, c’est peut-être le signe qu’il est temps d’essayer le contraire de ce qu’on a fait jusque-là, d’aller vers la polarité opposée. La vie ne cesse de nous inviter à ne pas nous limiter, à explorer plus loin, à continuer d’avancer et de progresser. Cette progression est sans fin, de sorte que sitôt que nous croyons que « nous y sommes », que nous avons atteint notre destination, une nouvelle route s’ouvre déjà devant nous. N’est-ce pas merveilleux ?
Je vous souhaite tout le meilleur sur votre propre chemin !


Olivier Clerc
www.dondupardon.fr 
http://www.dondupardon.fr/intro_don_du_pardon.pdf

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