Nous sommes, vous et moi, le monde de demain !


"Nous devons être le changement que nous voulons voir dans ce monde" 
(d'après Gandhi)
"d'après Gandhi"...
et pourquoi donc : "d'après Gandhi"

En relisant mes citations préférées, je rencontre une fois de plus cette citation de Gandhi, un des hommes pour lesquels j'ai le plus grand respect sur cette terre. Pour tout dire, c'est Lanza del Vasto qui, il y a bien des lunes, m'a mis sur le chemin de ce grand sage. 
Mais revenons à la phrase de sagesse...la voici dans sa version originale : 
"Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde"

...A votre avis, quelle différence significative à mes yeux entre les deux citations, et pourquoi avoir adapté ce passage du "vous" au "nous" pour mon partage ?








3 commentaires:

Isabelle a dit…

La conscience de la nécessité du changement pour changer le (ce) monde doit bien sûr être d'abord une injonction que nous devons nous adresser à nous-mêmes. Attendre simplement des autres qu'ils agissent, en faisant une exception pour soi est moralement injuste et risque de compromettre tout espoir de changement jamais...

Pascal (jos_ti) a dit…

Et oui ! Une formulation où le "nous" est présent est bien plus percutante et engage, englobe dans l'effort celui qui le transmet. D'autant plus que bien souvent, une phrase, une idée, une citation nous apparaît déjà pour nous-même...

Cela fait un moment que ça me questionne...en effet, de tous les côtés (et les pages de Facebook ne sont pas en reste !) des phrases de sagesse ici, là...de tous les côtés, des sages nous insufflent des recommandations comme issue de Dieu lui-même. Une constante à tous les coups : la formulation des phrases et l'emploi du "tu", du "vous"....

(Si "tu" veux être heureux et ne plus souffrir comme un âne qui manque de foin, il te faut bouger ton derrière pour sauter la barrière et aller dans le champ d'à côté...
sonne mieux sous la forme :
"si je veux être heureux et ne plus souffrir comme un âne qui manque de foin, il me faut bouger mon derrière pour sauter la barrière et aller dans le champ d'à côté...)

Bon, ok ! je sors ! (sourires)

Isabelle a dit…

En effet, les pensées, maximes et autres sentences éclairantes et puissamment inspirées, peuvent très bien se trouver exposées comme de belles "vues de l'esprit" et apparaître, dans leur abstraction, comme des "voeux pieux" dont on se gargarise ... Mais alors, le rappel de ces idées a quelque chose de stérile, et ce n'est pas les honorer que les citer la main sur le coeur.

Je suis d'accord avec toi, Pascal, l'intérêt de ces phrases remarquables est de nous provoquer personnellement en nous invitant de façon concrète à 'bouger notre derrière'...

C'est pourquoi le "nous" ou le "je" est de rigueur beaucoup plus impliquants que le "vous" ou même le "on" qui concernent tous les autres mais pas moi ou encore tout le monde en général et personne en particulier...

Free counter and web stats