Mes voisins sont vraiment des gens charmants !



Mes voisins sont des gens vraiments charmants !
Toujours aimables et prêts à rendre service si on les sollicite.
Des voisins idéals, comme "on" dit !
parfois, lorsqu'ils m'invitent à boire l'apéro, nous papotons de choses et d'autres,
de ces sujets asceptisés qui maintiennent les relations dites "de bon voisinage"...
l'autre jour, pourtant, j'ai évoqué un sujet qui me tient à coeur...
la pauvreté aujourd'hui et le lien avec la gestion de notre société.
Une écoute bienveillante,
des points d'interrogation qui apparaissent au-delà de l'écoute
...
"Où veut-il en venir, que diable !?"...

Faut dire que mes voisins ont une retraite en or depuis une bonne vingtaine d'années.
Ils bénéficient de "huit heures de soleil par jour" (c'est une de mes expressions chouchou !)
et s'offrent régulièrement de petites escapades vacancières.
Bref !
Une vie idéale après de valeureux services au service d'une vie de travailleur.
Lui était expert comptable (un métier de voleur, dit mon frère mais je ne relève pas !),
elle n'a jamais travaillé.

Pourtant, leur train de vie
(et cette capacité à mettre de côté un joli pactole pour leur descendance)
me questionne à une époque où d'autres ont du mal à vivre le quotidien tout en travaillant....
Pour dire les choses autrement, ces situations toutes en paradoxe questionnent le citoyen que je suis...

D'un côté, je parle avec des personnes qui ont un pied à terre à Neuilly,
bénéficient d'une retraite confortable depuis plus de vingt années
...possèdent en complément des revenus issus de la location de plusieurs appartements (loués à des tarifs conformes à la norme actuellement en vigueur)
des citoyens qui s'étonnent de la situation devenue extrême d'autres que soi...

Il devient évident que rien ne peut changer sans une volonté politique puisque les prises de consciences ne se font pas sans "coup de pouce" d'une autorité supérieure...
De l'autre,j'entends les témoignages de citoyens qui travaillent 
et me confient ne pas avoir pu partir en vacances depuis deux ans,
tout en n'ayant pas eu les moyens d'offrir un Noël digne de ce nom à leurs enfants...

Silence

"Heureusement qu'on les aime, nos enfants !
- Oui...heureusement..."

Silence





 photo : Steve Hillage











1 commentaire:

Isabelle a dit…

Ce que tu analyses ici en relatant tes impressions nées d'échanges informels et d'observations ordinaires des personnes autour de toi me renvoie à ce que je constate moi aussi, et avec nous, tous ceux, j'imagine, qui ouvrent les yeux et les oreilles...

Effectivement, le décalage entre la génération de nos parents et nous est saisissant : le confort d'un nombre important de retraités contraste avec le niveau de vie de la grande majorité des salariés de moins de 50 ans; quant aux actuels trentenaires, les choses s'avèrent plus délicates encore pour eux... Et la génération qui suit voit son horizon avec inquiétude....

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