Un homme exceptionnel qui avait su me soutenir dans ces années d'Internat...
Je lui ai envoyé un courrier tout sympathique et un petit cadeau.
Il m'a répondu en faisant de même, et en exprimant son émotion à mes mots...
N'est-ce-pas avec de petites cjhoses que nous aidons le monde à devenir meilleur ?
Le 03 juillet 2004
Cher Monsieur Noël
J'ai
eu un réel plaisir à recevoir votre courrier et votre
cadeau en retour m'a été précieux pour plusieurs raisons;
marque
d'attention de votre part (ce dont je vous remercie infiniment), et
document d'une tentative pour un poète - inconnu de moi
jusqu'alors - de nommer les tourments et l'émerveillement de
son âme (quelle énigme que ce cheminement de l'espèce
humaine !) Ses textes sont d'une pure beauté et je vous
remercie encore de me les faire partager.
Étonnante,
l'espèce humaine...Parfois effrayante à la lueur des
actualités « temporaires »
rythmant nos existences, des actualités qui sont des supports
inépuisables pour nos réflexions et méditations
personnelles, intimes, lorsqu'il s'agit de mesurer (de tenter
d'aborder) ce
cheminement sous l'angle de l'évolution spirituelle des êtres
humains... Quelle aventure que la nôtre, êtres humains !
Et vous avez bien raison : le chemin du coeur, la responsabilité
personnelle sont bien au centre de cette aventure : « sculpter »
nos propres vies ;
essayer,
tenter ( dans le cadre de nos potentiels personnels ), d'en faire une
oeuvre d'art en toute humilité, tel l'artiste devant son
chevalet, l'écrivain son manuscrit, le compagnon devant la
cathédrale en construction, ou plus simplement l'honnête
homme dans son jardin, émerveillé sans fin devant le
miracle de la création...!
Une
phrase d'un poète ( René Char ? Bourbon Busset ?)
revient à ma mémoire : « nous
nous libérons dans la mesure où nous aimons »...et
c'est bien là le sens de votre message.
Mille
mercis encore pour votre courrier.
Vous
trouverez ci-joint un présent qui, j'espère, vous fera
plaisir. Si vous possédez déjà un exemplaire de
ces musiques sacrées, vous pourrez les offrir à des
personnes qui vous sont chères.
Bien
à vous,
Pascal
•.¸¸.•*♥*•.¸¸.•*♥*•.¸¸.•
"Ta lettre me rappelle fort deux de mes propres expériences.
L'une avec un vieux Russe rencontré dans une chapelle, qui s'est pris d'affection pour moi quand j'étais toute petite et avec lequel j'ai fini par avoir un échange épistolaire peu avant sa mort lorsque j'étais en hypokhâgne, sans jamais avoir pu comprendre cette étrange histoire (mes parents l'invitaient même à la maison pour déjeuner mais il n'a jamais expliqué pourquoi il m'aimait tant et me couvrait de cadeaux ). L'autre , comme toi, vis à vis d'un prof d'anglais qui a bousculé la paumée scolaire que j'étais, et auquel j'ai dit merci de façon un peu abrupte beaucoup plus tard; mais Dieu que je m'en félicite, même si je lui ai sauté dessus en pleine rue vingt ans plus tard, me disant que je devais absolument lui signifier combien je lui devais; le pauvre homme a été un peu sonné, mais visiblement très touché... Il nous a quittés lui aussi depuis lors..."
"IL FAUT TOUJOURS DIRE AUX AUTRES LE BIEN QU'ON PENSE D'EUX...
Encore une dernière anecdote qui m'a marquée : un jour, j'ai rencontré une amie très âgée avec laquelle j'ai discuté un peu, elle se promenait avec une autre dame.
"IL FAUT TOUJOURS DIRE AUX AUTRES LE BIEN QU'ON PENSE D'EUX...
Encore une dernière anecdote qui m'a marquée : un jour, j'ai rencontré une amie très âgée avec laquelle j'ai discuté un peu, elle se promenait avec une autre dame.
Nous nous sommes quittées et quelques instants plus tard, je m'arrête avant de traverser sur un bord de trottoir, et une femme que je ne connaissais pas ma interpellée pour me dire ceci : "la dame que vous venez de quitter a dit de vous que vous étiez une fille super, elle ne vous l'a pas dit, mais moi je l'ai entendu, alors je vous le dis." J'ai été vraiment sciée, et j'ai beaucoup appris de cette femme. Je crois qu'elle osé un truc super. (j'imagine qu'elle n'aurait pas répercuté une parole désobligeante ;o))."
(Isabelle)
(Isabelle)
•.¸¸.•
2 commentaires:
Qu'il est bon de revivre ces moments forts
de notre vie
et surtout d'avoir un retour merveilleux
ce n'est pas toujours le cas
bonne soirée
Isabelle a dit (via Facebook) :
Ta lettre, joliment humain, elle me rappelle fort deux de mes propres expériences. L'une avec un vieux Russe rencontré dans une chapelle, qui s'est pris d'affection pour moi quand j'étais toute petite et avec lequel j'ai fini par avoir un échange épistolaire peu avant sa mort lorsque j'étais en hypokhâgne, sans jamais avoir pu comprendre cette étrange histoire (mes parents l'invitaient même à la maison pour déjeuner mais il n'a jamais expliqué pourquoi il m'aimait tant et me couvrait de cadeaux ). L'autre , comme toi, vis à vis d'un prof d'anglais qui a bousculé la paumée scolaire que j'étais, et auquel j'ai dit merci de façon un peu abrupte beaucoup plus tard; mais Dieu que je m'en félicite, même si je lui ai sauté dessus en pleine rue vingt ans plus tard, me disant que je devais absolument lui signifier combien je lui devais; le pauvre homme a été un peu sonné, mais visiblement très touché... Il nous a quittés lui aussi depuis lors...
IL FAUT TOUJOURS DIRE AUX AUTRES LE BIEN QU'ON PENSE D'EUX...
Encore une dernière anecdote qui m'a marquée : un jour, j'ai rencontré une amie très âgée avec laquelle j'ai discuté un peu, elle se promenait avec une autre dame. Nous nous sommes quittées et quelques instants plus tard, je m'arrête avant de traverser sur un bord de trottoir, et une femme que je ne connaissais pas ma interpellée pour me dire ceci : "la dame que vous venez de quitter a dit de vous que vous étiez une fille super, elle ne vous l'a pas dit, mais moi je l'ai entendu, alors je vous le dis." J'ai été vraiment sciée, et j'ai beaucoup appris de cette femme. Je crois qu'elle osé un truc super. (j'imagine qu'elle n'aurait pas répercuté une parole désobligeante ;o)))
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