Réflexion à propos de la notion de "partage"...
Et oui !
Si j'en crois les statistiques fournies par Blogger, hébergeur de ces pages, et à la lueur de la petite statistique de fréquentation consultée hier vendredi 30 Septembre à propos de ce petit blog né fin Août 2011 (encore tout jeune puisqu'âgé de à peu plus d'un mois), je peux déduire que ce texte et son image seront certainement vus/lus par plus d'une centaine de personnes... une moyenne de 30 à 50 pages consultées par jour laisse supposer un certain nombre de visiteurs passant par ici...
C'est donc encourageant pour une phase de "test" et pour un lieu existant depuis un peu plus d'un mois. Etonnamment, peu de commentaires et venant de la communauté Facebook, je suis étonné de si peu de "signes de reconnaissance" (selon les termes employés en communication) mais il m'apparaît que ce soit le lot de grand nombre de blogs...: des visiteurs visitent, et ne jugent pas utile de "laisser une trace, base du partage et de la définition du "vivre ensemble" : ...un petit mot, quel qu'il soit, évoque le rapprochement, la complicité, l'échange, le "oui", la lumière allumée, en somme......
Heureusement pour moi (et pour tous ceux qui s'attachent à construire, à donner un peu d'eux-mêmes à travers ces espaces de communication nommés "blogs")...qu'il existe tous ces contacts réguliers et enrichissants qui s'entretiennent par d'autres manières et ailleurs...en parallèle...
Le système dans lequel nous vivons m'intéresse par ses manières de communiquer et de transmettre l'information ("mettre quelque chose ensemble").
Une occasion de m'interroger sur les pratiques des internautes (notamment pour une grande partie de ceux passant par ici) et une piste de réflexion qui m'a inspiré sans m'aspirer... les voyageurs passant sur les blogs sont-ils des enfants de la télévision ("on mate, on bigmate, on consomme, et on se barre") ? Où n'est-ce après tout qu'une forme de timidité, de discrétion ?
Nous avons tous une partie de la réponse en chacun de nous.
A mon sens, une société en bonne santé se mesure aussi autour de la qualité du mot "partage"...Belle journée à tous
Si j'en crois les statistiques fournies par Blogger, hébergeur de ces pages, et à la lueur de la petite statistique de fréquentation consultée hier vendredi 30 Septembre à propos de ce petit blog né fin Août 2011 (encore tout jeune puisqu'âgé de à peu plus d'un mois), je peux déduire que ce texte et son image seront certainement vus/lus par plus d'une centaine de personnes... une moyenne de 30 à 50 pages consultées par jour laisse supposer un certain nombre de visiteurs passant par ici...
Pages vues aujourd'hui
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30
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Pages vues hier
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33
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Pages vues le mois dernier
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1 155
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Historique global des pages vues
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1 887
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C'est donc encourageant pour une phase de "test" et pour un lieu existant depuis un peu plus d'un mois. Etonnamment, peu de commentaires et venant de la communauté Facebook, je suis étonné de si peu de "signes de reconnaissance" (selon les termes employés en communication) mais il m'apparaît que ce soit le lot de grand nombre de blogs...: des visiteurs visitent, et ne jugent pas utile de "laisser une trace, base du partage et de la définition du "vivre ensemble" : ...un petit mot, quel qu'il soit, évoque le rapprochement, la complicité, l'échange, le "oui", la lumière allumée, en somme......
Heureusement pour moi (et pour tous ceux qui s'attachent à construire, à donner un peu d'eux-mêmes à travers ces espaces de communication nommés "blogs")...qu'il existe tous ces contacts réguliers et enrichissants qui s'entretiennent par d'autres manières et ailleurs...en parallèle...
Le système dans lequel nous vivons m'intéresse par ses manières de communiquer et de transmettre l'information ("mettre quelque chose ensemble").
Une occasion de m'interroger sur les pratiques des internautes (notamment pour une grande partie de ceux passant par ici) et une piste de réflexion qui m'a inspiré sans m'aspirer... les voyageurs passant sur les blogs sont-ils des enfants de la télévision ("on mate, on bigmate, on consomme, et on se barre") ? Où n'est-ce après tout qu'une forme de timidité, de discrétion ?
Nous avons tous une partie de la réponse en chacun de nous.
A mon sens, une société en bonne santé se mesure aussi autour de la qualité du mot "partage"...Belle journée à tous
Dessin en cours depuis un "certain temps" (!) et pas encore terminé (comme pour plusieurs autres, d'ailleurs...en fait, j'apprécie travailler sur plusieurs exercices en même temps...mais ceci est une autre histoire).
7 commentaires:
La tendance la plus répandue, dans notre rapport général au monde, semble ( et ce peut-être de plus en plus ) consister à picorer en fonction de nos besoins et désirs propres. Consommer, prendre, se servir et négliger trop souvent de penser que l'on a soi-même à donner, offrir de soi, se sentir au moins un peu redevable de ce dont on bénéficie....
Je suis heureuse de partager ces mots ici.
J'aime bien l'idée d'être multi-tâches et de mener en parallèle diverses activités et différents projets. Je fonctionne ainsi personnellement; je trouve ce mode de fonctionnement à la fois stimulant et fécond...
Bises et merci, cher Pascal !
Bonjour Pascal,
Je partage ta réflexion au sujet de ces visites fantômes qui traversent nos univers, qu'elles soient sur nos blogs ou les réseaux sociaux. Les commentaires impliquent réflexion et respect de la part des visiteurs. De plus, cela réclame un peu de temps que plus personne n'a ou ne veut pas prendre. Je rencontre la même désertion de commentaires sur mes blogs et ceux qui me sont fidèles font partie de mes Amis de partage et de coeur, dont tu fais partie. Très beau week-end à toi, Cher Pascal !!! Je joins à ce com une belle pensée ensoleillée.
Clémence... nous sommes tous vers ce territoire...Vue que ton blog n'est pas partagé de la même manière que la tienne, peut-être tu as raison...je ne suis pas championne de commentaires, j'apprécie ton blog qui est pour moi une modalité de découvrir d'autres idées et pensées. Mais, même si je ne mets pas à chaque visite une impression, j'ai pris l'habitude de partager ton blog sur ma page FB.
La finesse de ton dessin - une belle estampe japonaise - me touche au coeur en me rappelant pourqoui je te respecte et je reviens. Merci aussi pour Arouna Lipschitz! Belle automne ensoleillée je te souhaite, Pascal:)
Cristina
je ne sais même plus d'où m'est venu ce nom "territoire de clémence"...d'un de tes textes, me dit ma petite voix !
Il me faut donc adopter la clémence, moi aussi. Sur Facebook, les personnes branchent leurs ordinateurs, connectent leur Internet, cliquent sur le lien Facebook et...hop !
Le journal se déroule et il nous appartient alors de laisser un "j'aime" -ou non- ou, si le sujet nous interpelle plus que la normale, un commentaire est déposé.
Pour les blogs, il faut faire un effort supplémentaire qui relève de la stratégie (les meilleurs ont sur le bureau de leur ordinateur un lien vers leurs blogs préférés).
La notion d'effort est lié à l'activité physique et mentale, quelles qu'elles soient.
Je pourrais me dire : bon ! ce que tu partages n'intéresse pas grand monde ! Change, ou disparaît !
Pourtant, lorsque j'ai annoncé mon départ de Facebook, tant de messages disant l'amitié à mon encontre (par messages perso ou par mails)
Chaud au coeur !
Et pourtant ! les êtres humains sont tout autres. Les messages me parlaient en fait d'une volonté de retrouver rapidement mes photos, messages sympas ou invitant à la réflexion, ma générosité pour déposer ici ou là des commentaires sur les pages des amis...un "client" précieux, donc !
Et tout à coup (un peu comme si dans le journal, une rubrique préférée était appelée à disparaître) "il" décide de partir ! Ah non !
En fait, tout cela m'apprend beaucoup sur les êtres humains. Si peu ont émigré vers ici (je précise qu'une majorité garde contact par mails) j'en conclurait -trop facilement peut-être- qu'une autre partie de mes amis Facebook sont plutôt amateurs de programme TV que de menu à la carte !
Une amie avait évoqué une petite option supplémentaire : "lorsque tu quittes Facebook, une partie de tes amis voient cela comme une rupture, un peu comme une trahison (...)"
Si l'amitié "Facebook" c'est cela, je vous laisse deviner si cette partie me manque...
Je mets le partage au centre de la vie sociale...
Une pensée d'amitié pour Isabelle, Julie et Cristina d'être passées par ici en donnant leur point de vue qui nourrit la réflexion. Un grand merci !
La timidité, la pudeur ou encore parfois la difficulté à écrire retiennent bon nombre de personne à partager des idées et impressions explicitement et en les rendant publiques....
Clémence, acceptation des différences de fonctionnement et des sensibilités si diverses s'imosent...
Je fais une expérience un peu comparable à la tienne, Pascal, puisque chaque jour j'adresse à une trentaine d'amis une pensée, sous la forme d'un message - texto.... Très peu retournent une réponse de temps à autres.... Alors j'ai pensé : je le ennuie avec mes idées.... je vais cesser d'importuner ceux et celles auxquels je m'impose ainsi. Et là, un rush de manifestations s'est exprimé !!! "tes messages nous manquent !!!! - Pourquoi as-tu arrêté ???"
Cette petite expérience m'a simplement appris que ce n'est pas parce que rien n'est partagé en apparence que rien ne se passe sur la base de ce que l'on donne....
Cela dit, il me paraît appréciable et souhaitable de savoir intéragir ensemble, se dire merci et s'enrichir les uns par les autres clairement...
Je t'embrasse !!!!!
"La timidité, la pudeur ou encore parfois la difficulté à écrire retiennent bon nombre de personne à partager des idées et impressions"...
Oui, toutes les possibilités de comportement me semblent répertoriées.
Le maître mot (j'allais écrire "le mettre mot") serait le mot-clé : spontanéité, peut-être ?
Et pour arriver à cette spontanéité, la voie serait d'arrêter le "mental en action" et être simplement dans l'instant présent, celui du "total partage" ?
Reste à se centrer sur "autre que soi", bref ! (Avoir envie de partager...?)
Et, pour fermer le cercle et le réouvrir à un niveau supérieur :
Si une personne qui vient consulter un blog et ses articles se pose la question à elle-même : "Pourquoi je ne laisse pas une trace de mon passage, là, ici et maintenant ?"
Ce sont ces mots-là (ces maux-là) qui permettraient de recueillir une petite quantité de (bonnes ?)raisons.
Après tout, le don est au centre de nos apprentissages personnels et sociaux !
Et cela commence par se libérer des petits mots (maux ?) au fond de soi...
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